Ryûuzuke et Minalaas

Synopsis : l'elfe Minalaas et le jeune Ryûuzuke se promènent dans les rues de Förstand. Minalaas est une tueuse froide et sans sentiments. Ryûuzuke est un jeune humain loveur et lâche au combat, qui aime se vanter pour que dalle, et qui n'a pas le courage de ses opinions.



Des Fölkises ! Putain génial !

Dit-il en regardant des boutiques dans des troncs, où des jeunes elfes s'affairaient avec des clients qui venaient leur acheter des friandises. Elle le regarda l'air profondément dépitée. Elle ne voyait pas ce qu'il y avait d'étonnant à cela, ils étaient dans une rue marchande où presque tous les commerçant étaient des elfes... Il prit Minalaas par la main et alla rapidement vers les étalages, comme s'il avait peur qu'ils s'envolent. Elle sentit un main saisir la sienne, et fut brusquement tirée vers les étalages.

Je pensais pas en trouver ici. Tu dois connaître ça, toi qui es une elfe. T'as du en manger souvent, je t'envie.

Je ne vois pas ce que ces friandises ont de spéciales... Mais oui, j'en ai mangé pas mal quand j'étais petite...

Il se retourna vers une vendeuse, très jolie avec de petites oreilles pointues et de longs cheveux blonds. Il continua de parler à Minalaas suffisamment fort pour que la vendeuse l'entende.

Les peuples andariens découvraient l'aïeule des Fölkises au retour des soldats qui étaient partis en guerre contre les elfes d'Eresia, sous forme de 'confitures sèches'. Elles étaient faites avec la pulpe de fruits particuliers et du sucre, elles étaient à l'origine une façon de conserver les fruits. Mais pour les elfes, elles sont considérées comme des douceurs de choix. La variété des Fölkises est infinie : candies, glacées ou enrobées de sucre cristallisé, fourrées de liqueur. Elle honore de son renom bien des régions de confiseurs elfiques.
Les confiseurs d'Elenthor les trempaient dans du miel pour les confire. Le 'confisage' des Fölkises est un art délicat et subtil entre tous. Arôme, suavité et souplesse sont les critères de qualité du véritable fruit confit.

Minalaas ne l'écoutait que d'une oreille. Elle ne l'écouta plus du tout, lorsqu'il entreprit de faire du charme à la vendeuse pour obtenir gratuitement le fruit de sa gourmandise. Elle ne proposa pas de les payer, bien qu'elle sentit sa bourses sur sa cuisse.

Il se tourna vers la vendeuse avec un air sérieux, qu'on ne lui avait pas vu jusqu'alors.

Vos confiseries sont merveilleusement belles, je reconnais là un art de main de maître. De toute ma longue expérience de maître dégustateur, je n'en ai vu de si belles. Je n'ai pas d'argent, mais permettez que j'en goûte une, au nom de la gustation sacrée, pour l'amour des Fölkises.

La jeune fille, ne sachant pas quoi répondre devant l'air si sérieux du jeune homme le repoussa verbalement.

Si vous n'avez pas de quoi payer, désolée...

Il lui prit la main et plongea ses yeux bleus dans les petits yeux noisettes de l'elfe.

Belle demoiselle, dont le teint et le visage est plus magnifique, et respire plus le soleil encore que vos confiseries appétissantes, dont votre chevelure de reine embrase plus mon coeur que tout autre Fölkise, s'il vous plaît, ne refusez pas ce service à votre plus fidèle amant, votre plus pieux admirateur, te au plus fin gourmet jamais porté dans ces contrées.

La vendeuse rougit, mais repoussa plus violemment cette fois Ryûuzuke.

Partez. Vous devriez avoir honte !

*Nan j'ai pas envie.*

Il se retourna en soupirant.

Je suppose qu'on y peut rien, viens Minalaas...

Après quelques pas, il s'assit sur un banc taillé à même l'arbre, et sortit un paquet de sous ses vêtements. Il l'ouvrit, et le tendit à la jeune elfe à côté de lui. Pendant qu'il la distrayait avec ses paroles, il avait dérobé une grosse quantité de Fölkises, qu'il arborait fièrement. Si ce type avait un don, ça devait être ses doigts fins et habiles de voleurs, qui pouvaient même vous voler vos yeux sans que vous le voyiez.

Si elle croyait que je suis du genre à perdre ma salive pour rien... t'en veux ?

Je n'aime pas être assise. Je préfère marcher. Si le coeur vous dit de continuer...

Mais des cris vinrent interrompre sa réposne.

Au voleur! Au voleur!

Il se retourna, et trois hommes se tenaient devant lui, grands, gros, costauds, barraqués, les bras croisés. A côté d'eux, il était tout mince, tout aussi grand mais beaucoup moins musclé, et ses traits fins et ses longs cheveux contrastaient avec les boules à 0 et les traits durs et rouges des gars torse nu. Ca devait être des gardes de Förstand, s'il en jugeait par leur accoutrement et leur dégaine vraiment pas grâcieuse.
Il se releva, et écarta nonchalemment une mèche de devant ses yeux.

Vous désirez ?

Le ton d'ironie et d'orgeuil du jeune homme finit de les irriter. L'un des gars l'empoigna par le col et le souleva sans façon.

Rends ce que t'as volé, morveux. Ou sinon...

Sinon quoi ?

...je te fais la peau !

Une goutte de sueur perlait sur le front de Ryûuzuke. Ce type ne plaisantait pas. Et il savait qu'il était beaucoup plus fort que lui. Sans laisser transparaître une quelconque émotion, le jeune homme ferma les yeux et sourit, posa ses deux mains sur les poignets tendus de l'homme qui le soulevait. Il les rouvrit d'un air menaçant, d'un air plein d'une conviction inébranlable.

Je te conseille de me lâcher, maintenant. Si tu tiens à ton bras.

Tout le monde qui s'était attroupé fut stupéfait de son audace, et chacun craignait pour le garde. Il devait être très fort, pour tenir tête comme ça à trois hommes plus musclés que lui.
L'homme, rouge de rage, le jeta sur le banc, et lui envoya son poing dans la figure que Ryûuzuke évita avec la grâce d'un danseur. Il se retrouva derrière lui, tenant son épée encore dans son fourreau. Il la tira lentement, un sourire fin sur les lèvres, un de ces sourires qui veulent dire "je suis un dieu, t'es rien".

Je vais te laisser deux possibilités ; ou tu fuis gentiment, et ce sera pour toi une défaite sans souffrances, ou tu veux te battre, et là je vais tellement te trancher que ta défaite sera plus douloureuse que la mort.

La foule fut encore saisie d'effroi. Les deux autres se jetèrent sur lui par derrière, mais Ryûuzuke tira sa lame et les tint à distance. Il regarda Minalaas du coin de l'oeil ; elle le regardait en se tenant à l'écart pour ne pas être prise dans la bagarre.
Alors les trois types coururent sur lui pour le frapper. Malgré son admirable agilité, un coup franchit sa défense, et lui écrasa le visage en le projetant en arrière. Il s'écrasa lourdement sur le sol, les quatre fers en l'air.

*Ouch... sont bien plus forts que je le croyais. C'est pas aussi facile de se battre que dans les poèmes guerriers que j'ai lu.*

Il essuya d'un revers de main du sang coulant de son nez et se remit sur pied en un instant, en brandissant bien haut sa lame.

Vous l'aurze voulu... LAME DIVINE POURFENDEUSE !!

Ryûuzuke courut à toute vitesse sur l'un des hommes et lui assénat un coup d'épée de toutes ses forces, que l'homme évita en utilisant sa grosse masse, dont le manche fut fissuré, mais ne se coupa pas. Une goutte apparut sur son crâne.

Euh.. c quoi cette technique au juste ?

Ryûuzuke répondit, comme s'il s'agissait de la dernière évidence.

Bah, les coups c'est beaucoup plus classe quand on leur donne des noms.

Une goutte générale apparu sur le visage des spectateurs curieux. Ryûuzuke fit un moulinet avec sa lame et la pointa sur les hommes.

J'ai assez perdu de temps avec vous. Vous allez mourir.

Cette fois ils l'attaquèrent tous les trois, avec leurs poings gros comme des briques. Il se tordit dans tous les sens pour éviter les attaques, roula sur sa grosse masse immonde pour se retrouver derrière l'un des trois, et agita son épée dans tous les sens. Il atteint l'autre par hasard au bras et lui trancha une main dans un hurlement de douleur et de rage. Autour de lui, les gens murmuraient :

Il se débrouille le bougre. Ca doit être un de ces chevaliers envoyés secrètement par un royaume lointain.

Surpris lui-même de sa chance, Ryûuzuke repointa son arme sur les deux restants.

Ah ah ! Vous voyez ce qu'il en coûte de me défier ? Je ne suis pas comme vous... bande de loosers.

Contrairement à ce qu'il s'attendait, les deux autres étaient encore plus motivés. Ils le chargèrent avec rage et rapidité. Avant qu'ils ne soient sur lui, il ferma calmement les yeux, dont une goutte de sueur le trahissait.

Très bien, alors si vous le prenez comme ça...

Mais les deux guerriers ne s'arrêtaient pas et étaient à deux centimètres de lui. En l'espace d'une seconde Ryûuzuke se plaqua sur le sol comme une crêpe et regarda avec une goutte les deux hommes se réceptionner avec bonhomie derrière lui. Ils le chargeaient encore comme des taureaux furieux.

*Si vous le prenez comme ça... alors j'me taille !*

Il se mit à courir avec une rapidité impressionnante. On aurait dit un jaguar tellement il était rapide. En fait, il dépassait même la vitesse du son. Il se retrouva en un instant super loin, alors que les deux gars, malgré leurs jambes puissantes et leur corps d'athlète, se faisaient distancer.

Sale lâche reviens ici ! Pleutre !

Il s'arrêta brusquement. Ses longs cheveux passèrent devant son visage, et lorsqu'il le releva, on aurait dit un lion. Il était effrayant, comme un dieu de la guerre incarné. Il se baissa rapidement et chopa une pierre qu'il lança à l'un des deux, qui partit en sifflant, tant la force qu'il avait mise était puissante. Elle atteint violemment... un arbre à deux mètres de sa cible.

*goutte* c'est quoi ce mec ?

*goutte* je pensais que ça marcherait comme David et Goliath...

Les deux types étaient à nouveau sur lui. Ses yeux parurent sortir de leurs orbites en voyant qu'il s'était fait rattrapper avec son lancer foiré.

*UWOOOOH ça va pas ça !*

Il évita grâcieusement un nouveau coup de poing d'une glissage magistralement superbement grandiose et super-stylée de chez grobalèze & fils, et se réceptionna derrière l'un des deux, en voulant lui porter un coup d'épée, mais un coup de poing de l'autre gars s'écrasa contre son visage. Ou plutôt non. Il avait pu parer le coup avec sa lame, si bien que l'homme s'était blessé tout seul. Avant qu'il ait pu se remettre de sa frayeur, que sa parrade née d'un coup de chance qui devait venir d'un ange protecteur l'avait préservé, l'autre homme se jetait sur lui avec la même rage dans le regard.

Vous devenez fatigant...

Il leva son épée, et cria, de sa voix claire et masculine.

Epée de la justice. Pourfends les infidèles !

Sa lame s'abattit sur l'homme qui l'évita en tournant sur lui-même, et lui renvoya un coup de poing giga terre énorme qui le projeta à environ 16481 mètres de là. Il finit sur le sol à l'endroit où il avait volé les friandises. Il grimaça de douleur en s'essuyant sa bouche pleine de sang. Ces types l'avaient blessé au visage.
Il se releva. Ses cheveux tombèrent devant son visage, masquant ses yeux de tueur. Ils revenaient à la charge, cette fois l'un avec une grosse hache, et l'autre avec un bâton plus gros que lui. Il ne bougea pas. Une aura noire émanait de lui. Une aura de mort. Une aura que quiconque eut ressenti en cet instant aurait fui en hurlant. Les autres ne semblaient pas la sentir, et couraient toujours furiseuement. Lui, il ne bougeait pas. Lorsque les deux hommes furent sur lui, il releva subitement sa lame, et toute l'énergie qui planait autour de lui se libéra comme un jet d'air sous pression monumentalement impressionnant.

Karyû no zanbattô.

Des lueurs rouges entourèrent la lame du voleur, des flammes se formèrent, et dans une pluie de sang, le corps de l'homme retomba sanglant sur le sol, grièvement blessé. A cette vue le dernier restant fuit en hurlant, tout comme la foule qui recula d'un pas.
Ryûuzuke essuya d'un air grave une trace de sang sur son visage. La foule murmurait, admirative.

Il est finalement devenu sérieux... il a de grands pouvoirs ! Whoa

Il releva la tête et ses cheveux volèrent dans son dos, cessant de cacher son visage. Il avait une grosse bosse sur la tête et regardait l'homme au sol.

Même pas mal.

Une goutte générale failli noyer l'assemblée. Il se retourna vers Minalaas, un sourire fin sur les lèvres. Derrière lui des clameurs se faisaient entendre. Un grand nombre d'hommes étaient venus arrêter le hors la loi. Il regarda l'elfe d'un air de défi, ce sourire toujours arrogant et mystérieux sur les lèvres.

Allez viens !

Il la prit par la main (à croire qu'il aime ça) et ils coururent ensemble pour échapper aux hommes qui le poursuivaient. Tout en courant, il releva ses grands yeux bleus devant lui, plissés et concentrés, et un rire s'éleva, sortant de sa gorge, à la fois comme un défi à toute l'humanité, grand et touchant à l'hybris, avec cette nuance enfantine et franche.

Beau combat tout à l'heure, je vous aurait bien aidé, mais j'avais peur de vous géner. Vous aviez l'air si maître de la situation !

Le visage du jeune homme redevint sérieux. Il plissa les yeux, en dévisageant Minalaas avec des yeux amusés.

Lorsque tu mens, tu pourrais être plus crédible. J'dis ça dans ton intérêt.

Il bâilla et regarda autour de lui. Ils étaient à la limite de la ville. Les dernières lumières des lanternes éclairaient encore les rues. Le reste était noir, sombre, obscur. Il se tourna vers l'elfe.

Tu veux retourner en ville ? Je crois que j'aurai la flemme de me retaper des gars comme tout à l'heure.

Je vous ai dit tout à l'heure que je préférais marcher....

Ryûuzuke resta un instant indécis. Il lui laissa prendre des Fölkises, et la regarda s'éloigner dans l'obscurité. Il resta assis tout seul, à regarder les étoiles. Finalement, il croisa les mains derrière la tête et se recoucha dans l'herbe en soupirant.

Bah, après tout j'm'en fous.

Minalaas se dirigeait lentement à travers la forêt, en direction d'Elenthor. Un grognement sourd retentit derrière elle. Alors qu'elle se retournait, un Benetnasch la chargeait déja, les naseaux retroussés. Sa griffe vola sur la tête de l'elfe, et un choc métallique s'ensuivit. Lorsqu'elle releva la tête elle vit une silhouette entre elle et la bête, qui venait de parer le coup.

Pette étourdie... qu'est-ce que tu ferais sans moi, hein ?

Il repoussa l'animal et fit un bond en arrière. Il la bête du regard, pointant son épée sur lui. Un regard assassin assombrissait l'azur de ses yeux.

Fuis, monstre, ou ma lame vengeresse mettra fin à tes jours.

Il semblait fier, froid et déterminé, dégageant une puissance et une aura de fer. Mais lorsqu'on baissait le regard, on pouvait se demander pourquoi ses jambes dansaient la samba. Elles tremblaient tellement que ses jambes flageolantes ne portaient presque pas son poids.
La bête affamée se rua sur lui. Il évité d'un saut périlleux arrière l'attaque, et bondit vers la bête en balançant une poignée de Fölkise derrière elle. La bête se retourna pour aller manger les friandises, qui étaient tombées à deux mètres de là. Ryûuzuke la regarde "s'enfuir", et se retourna vers Minalaas.

Heureusement qu'elle a eu peur de moi. Rien de cassé ?

Dit-il d'un air attentionné et calme, l'ar caractéristique du mec cool, dasn l'obscurité ses jambes tremblant toujours sous lui comme des feuilles.

Non, je n'ai rien de cassé.. CEpendant je me demande en quoi vous lui avez fait peur.. si peut être a-t-il eu peur du bruit que vos genoux faisait en s'entrechoquant...Faites attention, je pourrais moi aussi m'enfuir en courant, tellemnt vous êtes effrayant...

Il la regarda comme si elle venait d'une autre planète. Il regarda ses jambes qui étaient redevenues immobiles.

C'est l'arcane secrète dite du "Pas de danse de la mort". Elle confère une agilité accrue et des réflexes bien plus rapides et élevés que si on restait les jambes tendues. Sur une échelle de 5, c'est une technique de niveau 6.

Fermement convaincu qu'il était trop pas grillé, il atendit sa réponse.

La ville a fermé ses portes. Nous somme donc condamnés à une nuit à la belle étoile. La forêt et ses arbres sont plus sûrs. Je vais donc y trouver refuge pour la nuit. Si vous n'avez rein d'autre à faire, venez donc en forêt. De toute façon, au pire, vous avez votre terrible attaque des 'pas de danse de la mort" pour vous sauvez en cas de problème...

Ryûuzuke regardait l'elfe sans l'écouter parler. En fait elle était chiante. Heureusement qu'elle savait être amusante des fois et qu'elle avait une bonne gueule, sinon il serait déja partit depuis longtemps.

Dormir dans la forêt ? C'est humide et il y a plein de monstres. Pourquoi ne pas dormir dans un hôtel ?

Fermement convaincu qu'il était trop pas grillé, il continuait de suivre Minalaas dans les bois. Le chemin serpentait entre des arbres chelou avec un tronc et des feuilles, ce qui surprit fort Ryûuzuke. Il s'arrêta devant un arbre qui l'avait regardé de travers.

*Sa gueule me revient pas, à c'uis-là...*

Planté devant lui, il s'adressa à maître peuplier, et lui tint à peu près ce langage.

Ô maître peuplier, que votre feuillage est pas beau. Si votre ramage se rapportait à votre feuillage, vous seriez sans doute l'ent des arbres de ce bois.

C'est pour mieux faire pousser mes glands, mon enfant.

Et que votre tronc est grand et solide.

C'est pour mieux tenir debout, mon enfant.

Et que vous avez de beaux glands.

C'est pour mieux t'assomer !

Sur ce, un gland énorme chuta sur la tête de Ryûuzuke, qui se réfugia derrière Minalaas. Une explosion retentit, et Ryûuzuke se redressa derrière Minalaas. Il remarqua qu'il avait cassé la gueule sans le faire exprès à un jeune peuplier qui était explosé sur le sol.

Pardon madame. Dit-il en s'inclinant.

Il se retourna vers Minalaas.

Heureusement que je t'ai sauvée à temps, y avait un peuplier derrière toi, il t'aurait balancé un gland vengeur taille XXL super méga trop giga gros kifémalàlagueule.

Il se retourna vers le peuplier qui l'avait attaqué, et remarqua un gros singe au sommet qui avait des espèces de gros glands transgéniques Pabo (de la marque Pabo), provenant directement des usines de Bové (le salaud veut garder les OGM (Orgasmes Généralement Masculins) pour lui alone). Ryûuzuke tira sa lame et se jeta sur lui (on va dire qu'il peut faire un bond de 10 mètres) et trancha le singe en deux (CàD qu'il lui coupa un ongle ; l'autre morceau c'est le reste du corps). Il retomba sur le sol avec le singe.
Il en profita pour lui faire avaler une Fölkise maudite par un rituel vaudou trèstrèstrès méchant. Le singe tomba raide dans les pommes, et Ryûuzuke le regarda.

Tiens bah y a des pommes par terre, on peut les manger. J'avais voulu chasser ce singe pour damer faute de trouver un Super U, mais des pommes fourrées au singe feront très bien l'affaire.

Il se baissa et prit une pomme dans sa main.

T'en veux ?

et la , un shinigami du nom de ryuuku apparut et mangea la pomme que tennait dans sa main . Il sortit sa death note et écrit le nom de Thanatos. Au bout de 40 secondes , Thanatos se mit la main sur coeur et tombit à terre , tel la mort qu'il incarnait.

Fin de thanatos.

[Putain mec tu devais être shooté quand t'as écrit ça, tellement c'est pas marrant.]

Suite, Minalaas à Förstand.


Elle se faufila comme une ombre, cherchant un endroit du mur, qui ne serait ni trop haut, ni trop gardé, pour qu’elle puisse l’escalader sans problème. Mais elle avisa bientôt un trous dans le mur, qui sembalit être des égout hors service depuis bien longtemps, puiisue de grosses toiles d’araignées étaient tissées à l’interieur. Elle se glissa néanmoins dedans en se demandant où elle allait bien pouvoir déboucher. Elle rampa pendant quelques minutes avant de voir la lumière faible de torches. Elle se rapprocha encore, et entendit des rires gras.

**Pas chez les gardes…**

Mais malheureusement, elle était bien dans une tour de garde. Mais elle aurait dû s’y attendre… Un trou dans une muraille qui aboutit dans une rue n’est pas très sécuritaire… elle glissa hors du trou, et ne prit même pas la peine de s’épousseter, bien que son bel habit noir était maintenant de couleur gris sombre. De toute manière, elle était si mouillée que son habit en était imprégné. Elle fit bien attention à ne pas se faire remarquer. Aussi légère qu’un oiseau, et silencieuse comme un fantôme. Mais dans la lumière des torches, son habit noir étit repérable,, et un garde la vit, alors qu’elle se plaquait contre un mur.

Alors ma jolie, c’ets pas une heure pour entrer dans une tour de garde tu sais ?

Minalaas resta silencieuse, elle rapprochait ses mains de son corps imperceptiblement. Il falliat qu’elle agisse vite.

Ryûuzuke gromelait dans sa barbe. Elle était encore partie sans lui, ça devenait une habitude. Mais il se surprit à sourire. Il commençait à bien l'aimer, cette caractrérielle chiante. Et ça l'amusait qu'elle se taille comme ça à chaque fois. Peut-être qu'elle ne s'en rendait pas compte, mais à chaque fois qu'il disait une connerie, qu'il la faisait rire ou qu'il la retrouvait après ses petites fuites, il se sentait heureux et d'attaque pour de nouvelles conneries.
Il la cherchait donc à travers la nuit. Il arriva à une tour. Il vit une jeune fille toute trempée qui se tenait immobile. Il agita la main en criant.

Hey Minalaas, par ici !!!

Trois hommes se retournèrent et le regardèrent d'un oeil menaçant. Ils avaient tous à leur ceinture uen grosse épée de barbare. Il les regarda brièvement, et fini par sourire.

Bah, c'est pas des peupliers, rien à craindre.

Il regardait d'un air de triomphe l'elfe qui le avait des yeux qui voulaient dire 'kestufoulàconar'. Apparemment, elle devait se demander comment il avait fait pour la retrouver. Il ferma les yeux et prit la pose du mec cool.

C'est ce type là qui m'a dit où te trouver. Dit-il en désigna un big mec de plus de conq mètres de haut.

La goutte et le regard de la jeune fille semblaient maintenant vouloir dire 'mais t'es abruti mon gars ou tu le fais exprès ?'. Il regarda les gardes et leur demanda très sérieusement :

Yo les gars, vous avez une douche ici ?

L'un d'eux s'approcha, celui qui avait parlé à Minalaas, un fouet à la main. Il avait un masque rouge, et des yeux de sadique qui luisaient à l'intérieur. Un sourire mauvais se dessina sur sa face de chacal. Ryûuzuke se félicitait en son for intérieur.

*Bah c cool il sourit, il doit bien m'aimer ^^*

Je vais t'apprendre une chose, petit.

?

Les petits blaireaux dans ton genre... j'les crame.

Le jeune voleur venait de comprendre qu'il allait encore devoir se battre. C'était toujours de la faute de l'elfette, ça devenait gavant. Alors il eut une idée. Il mis la main sur le pommeau de son épée et commença à tirer sa lame avec un air franchement agacé.

Pauvre idiot... que n'as-tu donc fuis lorsque tu m'as vu, impudent ? Ma lame te pourfendra, alors je te serai gré de t'adresser à moi avec respect.

C'est pas plutôt "je te saurai gré" ?

Ah bon ? Bah shepa moi c un truc que j'ai lu dans un poème épique.

T'es vraiment un abruti toi...

L'homme à la voix rauque étendit le bras, et son fouet claqua. A ce moment, Ryûuzuke avait levé sa lame encore dans son fourreau pour faire style pour sa prochaine réplique. Par un fait du hasard, son geste parra le coup du garde. Ryûuzuke ferma les yeux.

Pff... ce n'est pas avec une attaque aussi dérisoire que tu m'auras... abruti.

Il brandit sa lame et la tira de son fourreau. Un jet de lumière aveuglant et une aura intense envahi la pièce. Un vent glacial (p'tain encore un immigré des esquimaux!!) souffla dans la pièce. Et là, ce fut le drame. Le bras du voleur n'allait pas plus loin. Sa lame était trop longue pour son bras, et elle était donc coincée dans le fourreau.

*goutte* euh... aheum... pouce ! Je sors ma lame, 2 secondes !

Quand est-ce que tu vas arrêter de te foutre de ma gueule, gamin ??

L'homme se jeta sur lui comme une bête et lui fouetta sa gueule de toute sa force. Ryûuzuke se débattait avec sa blade comme un fou, et au moment où il dégageait la lame, le fouet claqua sur la partie qu'il avait jetée. Ryûuzuke sourit et brandit fièrement son arme.

Je vais... te détruire, connard.

*goutte* Pourquoi vous m'regardez tous comme ça ?

Tu comptes vraiment te battre avec un fourreau contre mon fouet à 3 branches ?

Ryûuzuke senti le sol s'ouvrir sous ses pieds en voyant qu'il avait un putain de fourreau dans la main.

QUOI ?? Mais allors c'est l'épée qu'est partie!!! Bordel !!!

L'homme soupira.

Bon, si t'es idiot je suppose qu'on y peut rien. Je vais te mettre du plomb dans le crâne.

L'homme courut à nouveau sur le voleur, et lui lança son fouet à la figure. Dans une contorsion toute cheloue il réussit à esquiver toutes les branches, et parra les branches du fouet qui revenaient avec son fourreau. Il courait vers le tas du muscle pour le frapper et le finir d'un coup, mais la réalité fut toute autre. Une branche du fouet le claqua à l'arrière de la tête, le déséquilibra et le projeta au sol.
Sonné par le coup, il ne vit pas le fouet qui se dirigeait vers lui.

*Tiens... un ange. J'suis mort ? C'est cool le paradis, elle est même dénudée... héhé... hinhinhin...

Mais l'ange s'éloignait avec ses ailes. Ryûuzuke courut à sa poursuite. Un claquement le fit se retourner et revenir à la réalité. Il était dans les pommes et avait halluciné un ange à poil, et il pouvait bénir cette vision, puisqu'elle lui avait permis d'échapper à la mort. Ses cheveux s'hérissèrent sur sa tête.

Putain mais ça fait mal ton truc ! T'es cinglé !

*goutte générale* Comment t'expliquer... un fouet c'est pas fait pour être doux.

Un déplacement d'air au-dessus de sa tête et un claquement derrière lui ; il venait de s'applatir sur le sol en se prenant la tête dans les mains, comme un enfant.

*Uwaaaaah mais fait chier merde !*

Les coups se multipliaient, et Ryûuzuke courait dans tous les sens. Dépités, les quatre autres gardes le regardait avec une goutte encore plus grosse que leur tête.

Arrête de fuir, minable.

J'fuis pas, c'est une technique d'esquive, espèce d'inculte.

Le fouet l'atteint à la jambe, et deux des branches allèrent s'écraser contre son visage, en le projetant deux mètres plus loin. Il gisait sans mouvement sur le sol, tant la puissance du coup avait été terrible. L'homme s'approchait pour l'achever, mais Ryûuzuke se redressait, ses cheveux tombant devant son visage (effet de style thanatosien : +300 d'attaque). Il respirait bruyamment (effet dark vador : +500 de charisme), et essuya un filet de sang qui coulait de son nez.

Tu arrêtes de fuir ? C'est bien, accepte ta mort.

Ferme ta gueule, gros tas.

H... hein ?

J'vais te botter le cul...

Il releva un visage plein de rage vers l'homme au fouet. Autour de lui, les gardes murmuraient, regardant le duel improvisé. Les gros cons avaient pas bougé en regardant leur camarade se battre, et restaient spectateurs du combat, ce qui les amusait assez, vu leur sourire -sadique bien sûr, faut mettre des méchants dans l'histoire sinon c'est pas crédible.

Alors tout ce cirque c'était pour récupérer son épée ?! Pas mal le petit.

Ryûuzuke courut à toute vitesse sur l'homme, mais le fouet volait dangereusement sur lui. Attaqué de toutes parts par les trois branches, il allait finir au sol, lorsqu'un sourire étrange vint se figer sur son visage. Il fit une roue, et dit d'un ton confiant.

Suki no maï !

D'un coup, ses mouvements devinrent incroyablement rapides et encore plus chelous qu'avant. Non-seulement il bougeait dans tous les sens sans rien comprendre lui-même à ce qu'il faisait, mais en plus ses mouvements étaient saccadés. Le fouet fondit sur le jeune voleur qui faisait sa "danse de l'amour", et l'incroyable se produisit. A peine entré dans le périmètre de Ryûuzuke, le fouet fut tranché plus de 200 fois par son épée. Le garde regarda ébahi son arme anéantie.

Qu... qu'est-ce que...

Avant qu'il ait pu ouvrir sa gueule, Ryûu couru vers lui, épée en avant.

AHAHAHHAHAH !! Tu es à moi (t'as plus d'arme).


La lame siffla dans l'air, et un choc se fit entendre. Il releva les yeux, et vit que l'homme l'avait parrée avec son bracelet d'acier sur le bras.

*goutte* Euh...

*frappe*
*parre le coup*
*frappe*
*marche pas*
*re-frappe*
*re-marche pas*

Le voleur se baissa en se prenant la tête dans les mains.

J'm'excuse ! M'faite pas d'mal.

*goutte* c'est vraiment un idiot...

Le guy balança son énorme poing sur Ryûuzuke, qui se décala rapidement sur le côté, et attrappa son poignet d'un bras. Le pied de l'homme partit, qu'il esquiva d'un mouvement chelou. Il lui envoya son deuxième poing, et là, Ryûuzuke ne fuit pas. Il leva le sien, et parvint à contenir le coup. Le géant avec ses gros muscles, qui devait bien faire 1m95 s'était fait stopper à main nue par un gringalet de 17 ans !
Les yeux bleus sombres de Ryûuzuke croisèrent les gemmes noires du gardien.

Tu m'as blessé au visage... tu vas payer.

Alors Ryûuzuke fit un pas de danse dans une rotation rapide, et explosa d'un coup de pied rotatif ascendant l'homme dans la nuque. Un craquement fit grimacer le voleur, et le corps sans vie du gardien retomba lourdement sur le sol. Les 4 autres qui avaient regardé ce spectacle eurent un sourire. L'un frappa dans ses mains comme un applaudissement ironique. Il avait des vêtements, deux yeux, et deux oreilles.

Whaaa trop balèze. Murmura Ryûu, émerveillé.

Mais son étonnement fut plus grand encore lorsque l'homme ne fit rien, ou plutôt fit ce qu'il fit.
Il avait une capuche qui recouvrait son visage, et une longue toge qui cachait ses mains et même ses pieds.

Je vais t'apprendre... ce que souffrir veut dire.

Ryûuzuke le regarda narquoisement.

Ooh ? Après le sort de ton camarade, tu veux encore me combattre ? Je te trouve bien hardi, bécréant.

C'est mécréant...

ZUTEUH!!! Encore une réplique stylée qui part en fumée parce que j'ai mal lu!!

Fu... on verra, si déja tu survis à l'enfer de mes aiguilles.

L'homme rabaissa ses mains et 5 aiguilles se logèrent entre chaque doigt dans ses deux mains. Il les tira sur le jeune voleur, qui se carapata derrière vers Minalaas. Des torrents de larmes jaillissaient de ses yeux.

BOUUUUH j'ai peur.

Arrête de te foutre de ma gueule!!!

Les deux autres regardaient la scène avec un air de dépit fortement prononcé. Heureusement, ils n'avaient pas de goutte (sinon ils finiraient par mourir de déshydratation).

Non mais il plaisante pas... c'est ça le pire.
Le combat semblait s'éterniser... entre le couart Ryûuzuke et le type sombre qui semblait avoir des aiguilles à l'infini. Les deux gardes qui mattaient bâillaient, presque endormis.
L'homme perdit patience. Il leva ses deux bras au plafond, et hurla, comme si la rage et la rage le rendait rageux.

ARRETE DE FUIR !!! Meurs, par ma technique secrète. Sensatsusuishô ; Senbon shin no maï !!

Un nombre incalculable d'aiguilles fondirent sur Ryûuzuke, qui se plaqua au sol avec terreur. Il était tellement applati comme une crêpe derrière le corps du garde qu'il avait tué par mégarde (en plus c'est vrai), qu'il évita toute l'attaque. Il se redressa en époussetant ses vêtements avec l'air d'orgeuil d'un chevalier qui aurait terrassé un dragon.

Pfff... c'est ça ta meilleure attaque ? Laisse-moi rire. Même Minalaas pourrait l'éviter.

Il redressa sa lame et avança fièrement sur son ennemi, mais un sifflement attira son attention. Une légère douleur, et il vit une aiguille fichée dans sa cuisse gauche.
Il courut vers l'homme, et lui porta un coup qu'il évita en faisant un bond en arrière. Sa capuche chuta, et une queue de cheval brune apparu, tandis que Ryûuzuke avait récolté de son assaut frontal trois aiguilles dans le bras droit. Il voulu réattaquer, mais son bras ne lui répondait lui. L'homme s'avança vers lui, menaçant.

*Merde, et ma main est crispée, comment je vais faire... ?*

Ce fut alors un combat acharné entre Ryûu et son bras droit pour récupérer l'épée. Pendant ce temps l'homme arriva et lui colla une beigne qui le jeta au sol. Il le roua de coups de pied, dans un petite rire aigu et sardonique. Ryûuzuke serrait les dents.

*Je ne veux pas être un lâche !*

Malgré son bras paralysé il se releva, ignorant la douleur, et envoya un coup de poing à l'homme qui l'évita en penchant la tête, et lui renvoya un coup de pied dans le ventre qui le projeta contre un mur. Ryûuzuke glissa le long de la pierre froide et se ramassa sur le sol.

Tu as compris, gamin ? Nul ne fait le poids, face à moi... car je suis...

J'm'en fous.

Hein ?

Le nom de quelqu'un qui va mourir... ne m'intéresse pas.

Cet air grave... ses cheveux qui s'agitaient au rythme du vent, voilant tantôt un oeil, tantôt l'autre, on aurait vraiment dit un guerrier redoutable... l'homme en toge noire fut stupéfait un instant, puis se ressaisi et sourit.

Que de belles paroles... dommage que tu sois un beau parleur, mais que tes actes ne suivent pas.

...

Maintenant prépare-toi, je vais te tuer.

Ryûuzuke releva la tête, un large sourire sur les lèvres. D'un coup il explosa de rire comme un porc, d'un rire fin et cristalin, qui emplit bientôt totue la pièce, comme dans un mégaphone.

Me tuer ? Moi ? MOUUUA HAHHAHAH !!! ME TUER ???? ABWAAHAHABBH BWAHAHAHA BOUAH AH AHAHHH HAAAA HAAHAHHAHAHAHH AHHAHAHAHAH HAHHAHHHAHAHAAAAAAAAAAAAA HAHAHAHAHH AHHAHHAHAHHAHAHAHAHAHHAHAHAHAH AHAHHAHA keurffkeurff j'm'touffe!! Keurffff

*gouuuuuuutte*

Euh... il est pas dérangé, le gars ?

J'crois bien que si...

Mais là, contre toute attente, Ryûuzuke se retourna vers ses adversaires sa crise de fou-rire passé, un regard luisant, perçant et plus sérieux qu'aurait pu l'avoir celui d'un homme qui était prêt à risquer sa vie pour protéger ses bretelles.

Pfiuhh...

Ses yeux azurs plein de larmes regardèrent avec animosité l'homme qui se dressait encore indemne, et plus pour longtemps.

C'est même pas drôle.

*goutte* tu riais bien pourtant.

Il fonça sur son ennemi qui fit un pas sur le côté et lui balança 2 aiguilles. Il les esquiva grâcieusement et en parra 3 autres qui venaient de la gauche. Il porta un coup d'épée que l'homme esquiva, et relança des aiguilles que Ryûuzuke esquiva à nouveau. Il rebondit sur le sol, et concentra toute son énergie, sa lame devint rouge, ardente, comme prête à s'enflammer au moindre coup de vent. Il hurla à plus de 2560 décibels (en fait c'est comme dans les films ; c'est pas le coup qui fait mal, c'est la gueulade avant) :

Karyû no zanbattô !!!

Son sabre de flamme s'agbattit sur l'homme et une explosion souleva de la poussière qui masqua la vue. Elle se dissipa lentement, laissant entrevoir la silhouette recourbée d'un jeune homme avec de longs cheveux blonds, qui paraissait essoufflée. Dans son attaque il avait subi les blessures de 40 aiguilles un peu partout ; dans les bras, les jambes, le torse, le ventre, les côtes, etc
L'homme en noir, lui, semblait sévèrement atteint, et sa toge brûlée dévoilait un corps ensanglanté et mutilé. Il se redressa et envoya un coup de pied qui projeta Ryûuzuke à un mètre de là. L'homme mytérieux leva alors les bras, comme dans une position de prière.

Enfoiré... tu cachais bien ton jeu. Je dois reconnaître que tu es très fort, mais maintenant c'est la fin.

Une aura vrombissante fit vibrer le sol. Alors Ryûuzuke compris. Cet homme n'était pas un simple garde. Ce type... devait forcément être un officier, qui s'était vu ordonné de rester sur la tour avec les gardes pour une raison bien précise.
Il ferma les yeux. Quel idiot il avait été... c'était la fin. Il allait mourir ici, avant d'avoir pu goûter les friandises elfiques des contrées lointaines. Il soupira. Il avait terriblement la flemme de bouger pour frapper le connard en noir, et il était bien sur le sol... il pouvait fermer les yeux, et dormir... dormir... dor... j'l'ai d'ja dit ça.

Puisque tu ne semble plus pouvoir te battre... alors je vais commencer par ton amie. Ou bien vais-je commencer par toi... mais le simple fait d'y penser me donne mal à la tête!! Par l'enfer d'aiguilles ; mourrez tous les deux en même temps ; Carnage écarlate!!!

Un déluge d'aiguilles terriblement nombreuses fusèrent toutes sur Minalaas et l'homme à terre. Elles étaient innombrables, des milliers, des centaines, des centaines de milliers, des millions de... bon faut pas charrier quand même.
Ryûuzuke était complètement désemparé. La mort... c'était la mort. Oui, c'était elle qu'il voyait voler sur lui, et sur Minalaas. Il n'eut pas le temps de penser à autre chose. Minalaas. Son corps se mu en un dernier effort. La douleur, toutes ces aiguilles qu'il avait, la peur, toutes ces aiguilles qu'il allait recevoir. Mais peu importe. Il devait le faire. Pour elle, pour lui, pour la république ! (pardon jme suis trompé de film).
Le sang gicla sur le visage de Minalaas, des longs cheveux blonds vinrent caresser son visage. Ryûuzuke se tenait devant elle, et eut un crachement de sang. Une aiguille s'était plantée à moine d'un centimètre de l'oeil droit, et, couvert d'aiguilles, il était grièvement blessé. Il regarda en coin Minalaas, un sourire forcé sur les lèvres. Le regard de l'elfe, ce regard si particulier, il voulait dire 'pourquoi ?'.

T'inquiète pas... ce sale type ne posera... jamais.. ses pates sur... toi... Je te protégerai... .... .... (des mouches.)

Il cracha encore du sang et tomba à genoux. Il regarda le sol avec envie et s'adressa encore à l'elfe avec une voix pâteuse qui perdait de la vigueur.

Désolé, Minalaas... Je dois juste... me reposer... un peu...

Dans un petit *plof* il chuta sur la pierre froide. Minalaas et les deux autres le regardèrent. Il était immobile, c'était fini.
Les deux autres gardes rendaient intérieurement gloire au courage émérite de ce petit héros.

ZZZzzzzZzZzZzzzzZZ!!!!

*goutte* ...

Il perd pas de temps...

L'homme en noir, essouflé, était mal en point, et aurait sans doute du mal à continuer à se battre, mais il pouvait encore bouger... et de la part d'un type comme lui, il ne fallait pas attendre de la bonté.

trop long
j'ai mass flemme de lire tout ce soir
je le ferai more tard ( more = " plus" version flemme de parler francois )

Absolument normal. Quand t'auras plus flemmageoisse, lis(geoisse) le message

mange une pomme

flemmarageoisse
moi j'ai au moins lu le premier !
et la j lis les suivants
t'es gonflé de demander un résumé !
en plus sa gachera l'humour !
les deux derniers posts sont sympa vraiment.
de bonnes choses
efforts a comfirmer.